La sélection de Donc Acte !

Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.

samedi 17 mars 2012

Dreamcatcher

Go go tales

Dreamcatcher, Lawrence Kasdan, 2003, USA.

Dreamcatcher est un film adapté d'un livre écrit par Stephen King. Il est réalisé par Lawrence Kasdan dont beaucoup n'ont pas vu et ne se soucient pas de The Big Chill (1983), long-métrage matriciel d'une génération dont on ne sait plus rien de nos jours si ce n'est qu'elle était représentée par des acteurs et actrices mal aimé(e)s par la suite tels Tom Berenger, Glenn Close, Kevin Kline, Jeff Goldblum, William Hurt, Jo Beth Williams et Meg Tilly. Le scénariste-producteur-réalisateur, qui a tourné le western rigolo Silverado (1985) et participé à l'écriture du scénario des Aventuriers de l'Arche perdue (1981), qui était chaud-bouillant au début des années 1980, a attendu 20 longues années avant d'adapter un roman de Stephen King, écrivain populaire à succès depuis la fin des années 1970. Et Lawrence Kasdan a choisi Dreamcatcher pour marquer les esprits de son talent en narrant l'histoire d'envahisseur d'une autre planète qui passe par le système digestif humain ... et ce, jusqu'au bout du système digestif humain ... autrement dit, une fois que l'alien a fini de grandir dans le corps humain, il sort par le cul, le trou de balle, le trou du cul, l'anus, l'endroit du corps humain qui ne voit jamais le soleil (sauf à cette occasion), le fion ...

Mais, il faut avouer que quand on a passé outre cet aspect crado de Dreamcatcher précédé par quelques rots et pets à tout va, la sauce ne prend pas. Un évident dérèglement de la balance entre des scènes trop longues et des scènes trop courtes gène l'emphase du spectateur pour les 4 protagonistes principaux : Beaver, Pete, Jonesy et Henry. Le rythme est métronomique et le récit inintéressant, faisant face à trop d'incohérences. En fin de compte, Dreamcatcher ne propose que 2 choses fascinantes : les sourcils de Morgan Freeman et l'aspect controversé de l'alien qui m'a suggéré de réécrire l'histoire pour mieux en rire. Ainsi suit.

Beaver astique tellement son manche qu'il a atteint une taille démentielle ...

... qu'il a développé une agressivité hors norme et des dents pointues ...

... les animaux de la forêt avaient senti le danger venir ... sur cette photo, ils fuient Beaver ; ils ont senti que la révolution dans son froc approchait ...

... aux prises avec sa bête, Beaver essaie d'empêcher sa bitte de s'échapper ...

...

... mais la bitte réussit à tuer son maître afin de faire ce qu'elle est supposée faire ...


... la teub de Beaver en liberté ...

... peut désormais péter des culs ...

...


... heureusement, un enfant a réchappé (physiquement intact) à une de ses attaques ...

... mais Henry (incarné par Thomas Jane) n'a pas supporté le viol ... une culpabilité auto-destructrice l'a forcé à se supprimer ...

... Catwoman, elle, en redemande ... sans le savoir, elle occupe l'attention de "l'attrapeuse de rêves" ...

... pendant que le colonel Abraham Curtis (incarné par Morgan Freeman), chargé de retrouver et détruire la chose, se fait pousser les sourcils ... pour les détacher, les monter en brosse et essuyer le dessous des touches de son clavier d'ordinateur ? La question : se remettent-ils en place ensuite ?

... Mort Rainey (incarné par Johnny Depp) indique par où la chose est passée mais son éthique personnelle lui interdit de cafarder sur les évasions de teub ...

... surtout que la chose termine son épopée de baise dans un chien ... le chien meurt, la bitte avec, happy ending, roll credits (générique de fin).



... Jonesy (incarné par Damian Lewis) a choisi de ne rien dire ...

... mais son attitude au boulot a changé du tout au tout ...

... lors de séances sous hypnose, il a avoué avoir été en contact avec la bitte ...

... il avoue avoir adoré l'échange qu'il a eu avec elle ...

... ça a changé sa vie sexuelle ...

... et, donc, sa vie ...

... Quant à Pete (incarné par Timothy Olyphant), il a réussi à se reconstruire ...
 
...

Je vous recommande donc Dreamcatcher, un excellent snuff movie matriciel sur une génération qui s'est égarée sexuellement, écrit par Stephen King, produit par la Warner Bros. et réalisé par Lawrence Kasdan, avec du casting : Morgan Freeman, Timothy Olyphant, Thomas Jane, Tom Sizemore, Damian Lewis, Jason Lee.




 Quelques photos promotionnelles pour aller avec ce message sur Dreamcatcher ("Quand le mal passe au travers")







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